Klaq

joined 5 months ago
[–] Klaq@jlai.lu 1 points 4 months ago (7 children)

Lors des élections dont tu parles la question ne s'était pas posée, car la majorité parlementaire était net a chaque fois. Appelons ça proposition A.

Le barrage républicain sert a éviter que le RN/FN ne soit élu, pas a dicter des décisions de constitution du gouvernement. Appelons ça proposition B.

Si tu dis B, sachant que A est issu aussi de B (les fameux barrages), alors B contredit A. Autrement dit, la majo parlementaire qui donne des décisions, elle existe grâce des barrages.

[–] Klaq@jlai.lu 1 points 4 months ago* (last edited 4 months ago) (9 children)

C'est justement le principe du barrage. Il ne me semble pas qu'on ait autant pinaillé aux précédentes législatives, au précédent second tour présidentielle Macron/ Le Pen pour le barrage, au présidentielle Chirac / Le Pen.

Il s'agit d'une pure démonstration de mauvaise foi. Y'a aucune règle sauf celles qui l'ont amené au pouvoir, celles qui ne lui profitent plus aujourd'hui et qu'il cherche à modifier.

[–] Klaq@jlai.lu 5 points 4 months ago (11 children)

127 désistements de gauche contre 81 désistements centristes, les calculs sont pas bons Kevin.

On reste dans la logique d'un Macron mauvais joueur. En plus d'ouvrir un jeu politique dangereux, il en refuse les règles en tablant sur le fait que la tournure de la partie ne plaît plus à certains joueurs. Le vilain petit garnement.

[–] Klaq@jlai.lu 14 points 4 months ago (2 children)

L'usage du conditionnel, l'exemple d'Orban, c'est parfait. Merci Frédéric Blanchi.

Le libre marché a tellement bien réussi à redistribuer les richesses jusque-là, ce serait tellement dommage de remettre un peu de justice sociale avec de l'interventionnisme.

[–] Klaq@jlai.lu 11 points 4 months ago* (last edited 4 months ago) (14 children)

Si il fait appel à des forces républicaines sachant que son parti s'est sauvé sur un front républicain Renaissance et NFP, alors ça veut surtout dire qu'il doit travailler avec NFP. Le NFP lui ayant permis via le désistement de se maintenir comme bloc politique, alors il devra céder sa place. LR a rien branlé et a aussi bénéficié des retraits NFP.

L'hubris est énorme, la manipulation est très grossière, la surévaluation du rôle des LR et même antinomique avec l'effet Ciotti. Bref, avec l'adoubement éditorialiste du PAF et le fait qu'on soit teubé, ça peut passer.

Mais cette lettre ne mérite rien de plus que le ploc d'un étron qui atteint l'eau d'une cuvette.

[–] Klaq@jlai.lu 3 points 4 months ago* (last edited 4 months ago) (1 children)

Je sais pas si elle est fausse, perso je suis plutôt d'accord avec Ruffin. LFI se sert électoralement de l'antiracisme là où il convient d'agir sur les symptômes de l'émergence du racisme en France.

Quiconque acte un racisme substantifique au français des campagnes abdique et s'installe dans le confortable et rassurant mépris qui justement est l'une des causes du problème. La gauche a abandonné une partie de la population, je comprends Ruffin qu'il oriente son combat sur sa récupération.

[–] Klaq@jlai.lu 1 points 4 months ago

Franchement, pour l'instant je vois peu de passerelles à part l'associatif et les syndicats. L'analyse matérialiste sur les conditions de vie est devenue exotique et s'est retrouvée supplantée par le succès libéral des discours d'appartenance plutôt que d'être en complémentarité (ce qu'aurait pu être une intersectionnalité).

Résultat, t'as des gauches anticapitalos limite transphobes d'un côté et des collectifs post-mo bien vénères mais sans aucune conscience de classe de l'autre.

[–] Klaq@jlai.lu 5 points 4 months ago (1 children)

L'échange

Réélu de justesse, dimanche 7 juillet, dans la 1re circonscription de la Somme face au Rassemblement national (RN), le député François Ruffin pose un regard critique sur La France insoumise (LFI), la formation politique qu’il a quittée avant le second tour des élections législatives. Appelant à ne pas opposer « la France des bourgs et [celle] des tours », il accuse son ancien parti d’avoir sciemment abandonné les campagnes populaires et les terres ouvrières, pour se concentrer uniquement sur la jeunesse et les quartiers.

Comment analysez-vous les résultats des législatives. Est-ce vraiment une victoire de la gauche ? Au soir des élections européennes, le 9 juin, la gauche était en miettes, le moral dans les chaussettes. Qu’avec un « Soyez unis », un « Front populaire », on parvienne en quatre semaines à rallumer la lumière, c’est un espoir. Mais, au risque de jouer le rabat-joie, je dis : « Attention, c’est un sursis. » Il y a un effet trompe-l’œil. Le mode d’élection, les institutions ont contenu la poussée du RN, mais la vague est puissante.

Ma Picardie a élu treize députés d’extrême droite sur dix-sept, c’est pire dans le Pas-de-Calais. Et 57 % des ouvriers ont voté pour le RN dès le premier tour. Perdre les ouvriers, c’est très grave pour la gauche : ce n’est pas seulement perdre des voix, c’est aussi perdre son âme. Et, dans ma circonscription aussi, il faut l’énoncer avec lucidité, je recule de 8 points en deux ans.

Cette difficulté, je l’avais identifiée dès 2022, dans mon livre Je vous écris du front de la Somme [Les Liens qui libèrent]. La gauche souffrait de trois « trous » : un trou géographique, la France des bourgs ; un trou démographique, les personnes âgées ; un trou social, les salariés modestes. Mais cette alerte n’a servi à rien. La situation a empiré, et même basculé.

Comment avez-vous vécu la campagne ? Dans la douleur. D’un côté, il y avait la force d’attraction du RN : en face de moi, le candidat, c’était Jordan Bardella. Pour bien des gens, Marine Le Pen et lui incarnent le changement. Et, de l’autre côté, une force de répulsion. Pendant trois semaines, nous avons porté notre croix, un sac à dos rempli de pierres, on s’est heurtés à un mur, à un nom : « Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon. » Avec le profil de la gauche, de LFI, ces deux dernières années, je savais qu’on perdait du terrain. Mais je pensais que ma figure, localement, servirait de paratonnerr

Eh bien non, cela ne suffit pas, ni à Sébastien Jumel [député sortant communiste (PCF), qui s’est incliné en Seine-Maritime], ni à Fabien Roussel [secrétaire national du PCF, qui a perdu dans le Nord], ni à d’autres. C’était presque comique : les gens me disaient « on adore tes discours, c’est formidable », « attends, j’appelle ma femme, on va faire un selfie », et à la fin, contre Macron et Mélenchon, ils votaient Bardella !

Vous avez annoncé quitter LFI juste avant le second tour. Pourquoi si tard, alors que vous étiez déjà en désaccord avec Jean-Luc Mélenchon ? Parce que j’avais porté le Front populaire, l’unité de la gauche, je me devais de les préserver. Mais, avec Jean-Luc à la télé tous les deux jours, ça nous étranglait. Même tard, il fallait que je coupe la corde pour pouvoir respirer. Et dès cet instant ça a tout changé, ça nous a libérés, on a regagné des voix par centaines.

La gauche a donc failli dans les zones d’expansion du RN ? Elle a fait le choix de l’abandon. En 2022, alors que l’Assemblée nationale accueillait 89 députés RN, Jean-Luc Mélenchon déclarait, texto : « De toute façon, ces terres-là n’ont jamais accepté la démocratie et la République. » Ça m’a stupéfié. Car quels sont ces endroits ? Le Pas-de-Calais, la Picardie, le Midi rouge, qui pendant un siècle ont envoyé des députés communistes et socialistes dans l’Hémicycle.

Du coup, très inquiet, je sors un petit livre, j’interroge : « Les bastions comme les miens, on en fait quoi ? On les renforce, ou on les abandonne ? » Ça n’a pas suscité de débat, seulement des attaques, comme quoi j’étais un « adversaire des quartiers populaires ». Pas du tout : je veux additionner, pas soustraire ! Il faut réconcilier, pas opposer, montrer l’immense commun entre la France des bourgs et des tours. Pour des raisons morales, évidentes. Mais surtout pour des raisons électorales : on ne gagnera pas sans.

L’année d’après, [Julia] Cagé et [Thomas] Piketty, dans leur ouvrage paru au Seuil [Une histoire du conflit politique], invitent à la même chose : « La gauche doit retrouver le chemin des campagnes populaires. » Là, les cadres de LFI clarifient : c’est non ; ils misent tout sur les quartiers et la jeunesse diplômée. Tant mieux, il nous les faut. Mais les autres ?

Désormais, dans les textes de Jean-Luc Mélenchon, c’est « la nouvelle France », qui s’oppose sans doute à « la vieille France »… Depuis deux ans, LFI, c’est la stratégie [du think tank] Terra Nova avec le ton du Nouveau Parti anticapitaliste.

Voilà la ligne : se renforcer là où on est déjà forts, quitte à s’affaiblir là où on est déjà faibles… Donc, dans les quartiers, on a des députés LFI élus dès le premier tour. Bravo ! Ce sont les cadres du mouvement, qui ont hérité des meilleures circonscriptions, où la gauche fait 70 %, qui n’ont pas à mener de bagarre pour leurs sièges, et encore moins contre le RN. Et ce sont eux qui, depuis Paris, l’Ile-de-France, les grandes métropoles, édictent une stratégie perdante pour le reste du pays ! Merci !

A l’inverse, les « insoumis » vous accusent de passer sous silence le racisme sous-jacent du vote RN. Que leur répondez-vous ? Lutter contre le racisme, c’est pour moi une bataille de tous les jours, pas théorique. C’est mon laïus, mille fois répété : « Devant la justice, la police, la santé, l’éducation, qu’importe notre religion, notre couleur de peau, nous devons être tous et toutes égaux. »

Et, sur l’immigration, mon refrain quotidien : « La France doit intégrer comme elle l’a toujours fait : par la langue, par la formation, par le travail. » C’est une bagarre menée à bras-le-corps, pour que revienne l’envie de faire France ensemble.

Qui doit gouverner le pays, alors que le Nouveau Front populaire (NFP) a une très faible majorité relative ? Le président de la République a assez maltraité les institutions. Il doit permettre à la gauche de gouverner, en nommant un premier ministre issu de nos rangs. Et en demandant à ses députés macronistes de ne pas pratiquer, à l’Assemblée nationale, une opposition de principe. Il faudra ensuite des coalitions sur les textes. Mais je pose cet avertissement : il ne faudra pas gouverner comme l’a fait le chef de l’Etat ces deux dernières années, avec arrogance et toute-puissance. Il faudra le faire avec respect pour les Français, avec tendresse même. On doit prendre soin des gens pour prendre soin de la République.

Le secrétaire général de Renaissance et ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, dit que le NFP ne peut pas s’abstraire des règles démocratiques. Qu’en pensez-vous ? Par dignité, ces personnes devraient se taire : nous sommes au bord du ravin, parce que lui et les siens ont brutalisé le pays, plutôt que de l’apaiser.

Où allez-vous siéger maintenant, et souhaitez-vous être premier ministre ? Je souhaite un groupe trait d’union ; un groupe qui rassemble les communistes, les écologistes, les élus du parti Génération.s et nous.

Quant au poste de premier ministre ? Ce n’est pas le sujet. J’ai un rôle à jouer ailleurs. Le NFP doit vivre dans la société. Il nous faut désormais une force, un parti, une coopérative politique, j’en ignore la forme exacte, mais qui porte une gauche populaire qui nous a manqué, une gauche de la décence et du bon sens, une gauche généreuse et joyeuse. Une gauche qui transforme la colère en espérance.

Et pour la suite, Jean-Luc Mélenchon n’est-il pas un frein ? Bien sûr. Jean-Luc Mélenchon a remis la gauche sur ses deux jambes, et il l’a fait avancer. Mais quelle trace veut-il laisser dans l’histoire ?

[–] Klaq@jlai.lu 3 points 4 months ago (5 children)

Pour Ruffin, Mélenchon est dans une stratégie type Terra Nova avec une conception racialisante et identitaires de l'électorat. Le positionnement répété sur la Palestine, les choix thématiques vont plutôt en ce sens.

Ruffin a tjrs été côté terrain, fermeture usines, précarité des taffs du tertiaire, il est plus proche d'un ouvriérisme classique du PCF avec une actualisation intégrant la mondialisation, on est effectivement sur deux types de gauche difficilement compatibles. T'ajoutes à ça le côté appareil de LFI et sa gestion interne calamiteuse..

[–] Klaq@jlai.lu 13 points 4 months ago* (last edited 4 months ago) (7 children)

Pas pour un 49.3 de gauche mais pour son abolition (prévu dans le prog NFP). Mais craindre l'application de ses propres méthodes contre son parti, c'est assume être antidémocrate.

[–] Klaq@jlai.lu 8 points 4 months ago (1 children)

Idem. Gros soulagement (temporaire).

 

Et en format ~~powerpoint~~ story insta si la flemme : https://www.instagram.com/p/C8WhvvWgnNS/?igsh=dGNiZjZwYmFjeGNq

 

Ivre, il se brûle la main droite avec un décret de dissolution d'un groupe d'extrême-droite.

 
 

Comme l'indique le titre, ce morceau est un adieu prenant la forme d'une oraison dans le mélange entre désenchantement politique mais espoir existentiel, tradition de ce que peut faire Michel Cloup depuis son groupe Diabologum.

Ce morceau s'adresse à Joseph Ponthus, mort il y a peu du cancer, c'était un ancien éducateur spé qui écrivait dans la très bonne revue Article XI et qui par la suite est devenu ouvrier intérimaire en Bretagne, moments racontés dans son livre A la ligne cherchant à rendre hommage à ces travailleurs.

Si ça vous intéresse, Michel Cloup, Ponthus et Bouaziz ont fait un album ensemble reprenant ce livre, on peut d'ailleurs l'entendre parler sur ce morceau : https://m.youtube.com/watch?v=B3it5M35YgA

 

«Qu’est-ce qu’on n’a pas fait ? Ou fait que nous n’aurions pas dû faire ? On pensait qu’on avait trois ans pour y réfléchir et soudain, ce geste du président de la République – ce geste d’adolescent gâté, plein de fureur, de frustration et d’hubris – et nous n’avons plus que trois semaines. Aucune organisation sensée, aucune réflexion n’est possible. Emmanuel Macron aurait pu dire : «Je dissous le premier septembre». Non ! Il veut punir. Il déverse un bidon d’essence sur le feu qui, déjà, couvait. Il met le feu à notre maison, à notre pays, à la France. Et il regarde tout le monde s’agiter pour sauver quelques meubles, quelques souvenirs, des photos. Je crains que, quelles que soient les paroles qui me viennent aujourd’hui, elles ne soient qu’un cri d’effroi devant la catastrophe qui s’avance vers nous. Une catastrophe politique, sociale, symbolique et, pour certains d’entre nous, pour les artistes entre autres, morale.

«Oui, nous allons nous trouver très vite, immédiatement peut-être, devant un dilemme moral : que ferons-nous lorsque nous aurons un ministère de la Culture RN, un ministère de l’Education nationale RN, un ministère de la Santé RN ? Un ministère de l’Intérieur RN ? Je ne parle pas de l’incompétence probable, que je mets à part. Je parle du moment où nous risquons de devenir des collaborateurs. Oui, à quel moment doit-on cesser de faire du théâtre sous un gouvernement RN ? Jusqu’où fait-on semblant de ne pas voir la détérioration des libertés et des solidarités ? Jusqu’à quand ?

«Concrètement, à quel moment la démocratie est-elle subrepticement, puis notoirement, attaquée ? Que fait-on à la première loi qui passe et qui restreint arbitrairement les libertés ? A quel moment j’arrête ? Quand décide-t-on de fermer le Soleil ? Ou, au contraire, va-t-on se raconter qu’on résiste de l’intérieur ?

«Les loups qui s’approchent joueront les renards. Ils peuvent aussi nous gâter, nous flatter, nous financer. Avant de nous assujettir et de nous déshonorer. Ces questions me hantent. Je ne veux pas être un personnage de la pièce que nous avons joué en 1979, Mephisto, d’après Klaus Mann. Un Front le plus large possible

«Lorsque je parle ainsi, c’est parce que, les RN, je les vois déjà aux manettes, en raison du bref laps de temps qui demeure pour empêcher leur arrivée. J’attends de lire le programme de ce Front dit “populaire”. Je l’espère de mes vœux, je le souhaite le plus large possible, sinon, ce n’est pas un front.

«Je ne pourrai accepter ce qui ne serait qu’un nouveau masque de certains leaders de cette Nupes qui nous a fait tant de mal, car la politique ne doit pas être que tactique cynique au service de convictions plus brutales que sincères. Elle doit se fonder sur la vérité et l’amour de l’humanité.

«J’ai 85 ans et j’ai grandi avec cette certitude partagée par ma génération, qu’on allait vers le mieux, grâce notamment au programme du Conseil national de la Résistance. La situation actuelle était donc, pour moi, inenvisageable, jusqu’en 2002, quand, pour la première fois, le FN est arrivé au second tour de l’élection présidentielle. Depuis, c’est ma hantise.

«Macron est bien trop petit pour porter, à lui seul, la totalité du désastre. Je nous pense, en partie, responsables, nous, gens de gauche, nous, gens de culture. On a lâché le peuple, on n’a pas voulu écouter les peurs, les angoisses. Quand les gens disaient ce qu’ils voyaient, on leur disait qu’ils se trompaient, qu’ils ne voyaient pas ce qu’ils voyaient. Ce n’était qu’un sentiment trompeur, leur disait-on. Puis, comme ils insistaient, on leur a dit qu’ils étaient des imbéciles, puis, comme ils insistaient de plus belle, on les a traités de salauds. On a insulté un gros tiers de la France par manque d’imagination. L’imagination, c’est ce qui permet de se mettre à la place de l’Autre. Sans imagination, pas de compassion.

«Il n’y avait autrefois aucun professeur qui votait FN. Comment se fait-il qu’il y en ait aujourd’hui ? Et tant d’autres fonctionnaires, si dévoués pourtant à la chose publique, qui votent RN, chaque fois davantage ? Aujourd’hui, je ne suis pas certaine qu’une prise de parole collective des artistes soit utile ou productive. Une partie de nos concitoyens en ont marre de nous : marre de notre impuissance, de nos peurs, de notre narcissisme, de notre sectarisme, de nos dénis. J’en suis là. Une réflexion très sombre, incertaine et mouvante.

«Heureusement, nous, nous avons le public, et moi, j’ai la troupe. Heureusement, mon dieu, que je les ai, à mes côtés. Il y a de la bienveillance, de l’amour, de l’amitié, de l’estime, de la confiance. Avec ça, on résistera.»

 

Partout en France ce soir des manifestations organisées dans les villes contre l'extrême-droite. Même si ça peut paraître vain, c'est l'occasion de voir des gens, de pas se sentir isolé.e et pourquoi pas s'organiser.

 

Tube de l'été pour l'instant

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