tl;pl : le salarié met de la chantilly et du Nutella sur les gaufres des collègues, les clients suivants demandent la même chose, mais le salarié refuse au motif qu'on doit choisir entre les deux ; les clients, choqués, se plaignent à la direction, le salarié, en première ligne dans les dernières grèves, est viré.
billetcognitif
Ça me rappellera toujours ce dirlo de colo qui, pendant les journées préparatoires, avait demandé "si vous n'avez pas un brevet de secourisme, connaissez des techniques de premiers secours comme la manoeuvre de Himmler ?"
On pourrait avoir des températures qui frôlent parfois les 40°C, sans franchir des seuils de records.
Oh bah alors ça va si les records pétés en juillet ne sont pas inquiétés.
LanguageTool est à mon avis le meilleur outil gratuit en ligne, mais même Antidote a énormément de lacunes. En ce qui me concerne, je désactive en permanence les correcteurs. Je laisse passer davantage de fautes quand je ne fais pas gaffe, mais ça me force à réfléchir au lieu de me reposer sur les outils automatisés.
mon ortographe a chutée
En effet !
Ça passe relativement inaperçu, mais la plupart du temps quand un journal est en grève, parmi les revendications, il y a presque systématiquement la préservation des secrétaires de rédaction (les correcteurs). Il suffit de comparer la plupart des sites d'information pour savoir lesquels les ont conservés.
Je dirais que la seule bonne myrtille est la myrtille sauvage, celle où on s'en met partout à racler les côteaux de la montagne avec un peigne qu'on maudit d'écraser la moitié de ce qu'on ramasse.
Sinon, le meilleur combo de myrtille est une tarte amandine myrtille-citron. Ça ne vaut pas les tartes aux myrtilles de mamie, mais ça, c'est autre chose, c'est l'été, l'enfance, les soirées passées à jouer aux cartes jusqu'à dormir debout avec Fort Boyard ou Intervilles en fond et les fous rires d'avoir la langue bleue parce qu'on a encore mangé de la tarte en cachette.
I felt a Finnemore touch in the Aziraphale changes, the overall idiotic quirks of the angels (Gabriel's first scene is 100% Finnemore) and the inbalance in the Crowley/Aziraphale relationship. It's not bad but, there's definitely a tone shift.
J'avoue qu'une bannière avec Orson Welles et sous-titrée "C'est pas mal, non ? C'est français" serait un peu la classe ~~américaine~~ à la française.
L'actu en continu, c'est bien 5 minutes, pas plus, parce que c'est fait pour ça : avoir un condensé de ce qui fait la une à un moment donné. C'est un non sens absolu de vouloir suivre cette actu en continu qui ne fait que râbacher et pourra publier plusieurs articles sur un même sujet en ne faisant que reformuler d'où le côté anxiogène quand les infos sont un peu sinistres. En privilégiant les formats longs de fond, on passe moins de temps à s'informer, mais on apprend davantage sur un sujet donné.
Le journaliste et chercheur franco-britannique détaille les métamorphoses de l’Europe provoquées par l’immigration, le changement climatique et les bouleversements technologiques
Journaliste, membre du groupe de réflexion américain Atlantic Council, Ben Judah vient de publier This is Europe. The Way We Live Now (Picador, non traduit), un long reportage réalisé sur cinq ans à travers le continent, qui raconte les transformations de l’Europe à travers l’histoire de ses habitants. En vingt-trois chapitres et autant de destins individuels s’expriment un immigré tunisien devenu imam à Avignon, un vigneron de Bourgogne face au changement climatique, un couple turco-autrichien qui s’est rencontré lors d’un échange Erasmus… Il n’y a ni commentaire ni grande leçon, simplement des constatations à hauteur humaine par un Franco-Britannique qui a grandi à Bucarest, Belgrade et Londres, a passé quelques années à Moscou et vit aujourd’hui entre New York et Londres.
Pourquoi un Franco-Britannique qui habite aux Etats-Unis désirait-il écrire un livre sur l’Europe ?
Au départ, je voulais écrire un livre sur la France, que j’ai traversée pendant quelques mois, me rendant dans les Alpes, en Bourgogne, à Avignon… J’avais écrit plusieurs pages d’un livre très classique, dont j’étais le narrateur. Mais je me suis rendu compte qu’il était limité aux frontières de l’Hexagone, alors que ce qui m’intéressait, ce n’était pas vraiment des phénomènes franco-français, mais européens : l’immigration et la transformation ethnique du continent, le changement climatique, la mondialisation… J’assistais à une transformation de la vie européenne. J’ai donc décidé de sortir du cadre de la France.
Vous avez commencé ce livre après le vote du Brexit, en juin 2016. Bien que vous n’en parliez pas, l’avez-vous écrit en réaction à cet événement ?
Dans un sens, oui, mais pas seulement. Je me suis rendu compte qu’on a tous une image mentale de l’Europe remplie de souvenirs, de vacances, de visites des grandes cathédrales, du cinéma italien… Il existe par ailleurs l’Europe politique, celle d’Emmanuel Macron, d’Ursula von der Leyen, de Mario Draghi. Dans les deux cas, il s’agit d’une Europe de l’esprit, de plus en plus éloignée de l’Europe vécue, réelle, où nous vivons. Au Royaume-Uni, les brexiters ont tendance à voir l’Europe uniquement comme un système politique au lieu de l’appréhender comme un continent relié par des flots humains, des amours… Je voulais écrire un livre qui puisse servir d’antidote à cela. J’essaie de raconter les transformations de l’Europe à hauteur d’être humain, pour humaniser cette réalité.
Quelle image de l’Europe se dessine-t-elle à travers les vingt-trois témoignages que vous rapportez ?
Pendant longtemps, j’ai fait des études avec un rabbin. Un des grands principes du Talmud oblige à regarder les choses sous différentes perspectives. J’ai ainsi voulu raconter le marché unique à travers les yeux d’un camionneur, aux conditions de travail très difficiles. Pour lui, l’Europe des Vingt-Sept est un lieu d’exploitation, de bas salaires. Je raconte aussi l’Europe au travers d’un couple qui s’est rencontré lors d’un échange Erasmus, un Autrichien et une Turque : pour eux, l’Europe est un continent d’échanges, de libération, d’amour et de beauté.
Plus tard, on se retrouve à Berlin, et on suit le point de vue d’un livreur d’Amazon, un réfugié syrien traumatisé par ses expériences, qui a constamment des flash-back de ce qu’il a vécu dans la mer Egée, où il s’est presque noyé. Pour lui, Berlin est une ville quasi criminalisée, un monde souterrain de gangs, où les Allemands exploitent cette immigration issue d’Afrique et du Moyen-Orient. Puis on voit Berlin du point de vue d’un réfugié syrien gay. Pour lui, cette ville représente au contraire la liberté, la possibilité de se découvrir personnellement, sexuellement, artistiquement…
De ces reportages réalisés sur cinq ans, quelles conclusions tirez-vous ?
La façon dont on vit en Europe est en train de changer très rapidement et profondément, d’une manière même plus accélérée qu’aux Etats-Unis, où je vis actuellement. D’abord, il y a l’immigration, qui change profondément la texture de la vie de tous les jours, d’une manière très profonde. C’est vrai dans les villes mais aussi les villages ou les cités. Les Etats-Unis aussi sont fondés sur l’immigration, bien sûr, mais ce n’est pas nouveau. Alors que, jusqu’à peu, ce n’était pas le cas pour un village italien, par exemple.