À noter, dans les derniers paragraphes :
Depuis 1973, le code de presse du pays conseillait aux journalistes de ne pas insister sur l’origine des suspects ou des coupables, qu’ils soient étrangers ou natifs. En rupture avec le reste de la presse du pays, le Sächsische Zeitung annonçait en 2016 « son intention de systématiquement révéler l’origine des auteurs d’infraction, qu’elle soit étrangère ou non ».
À partir de cette date, « les lecteurs se sont ainsi trouvés exposés à un grand nombre d’articles mentionnant que l’infraction était le fait d’un Allemand », soulignent les deux chercheurs. Résultat ? Une baisse de près de 20 points de pourcentage dans les intentions de vote pour le parti d’extrême droite AFD (Alternative für Deutschland) par rapport aux zones où le journal n’était pas diffusé.