Belgique

0 readers
1 users here now

Discussions sur la Belgique, principalement en français.

Communautés liées

Autres pays francophones

founded 1 year ago
MODERATORS
1
1
Mobilité sociale en Europe (landgeistdotcom.files.wordpress.com)
submitted 1 year ago by Camus@jlai.lu to c/belgique@jlai.lu
 
 
2
 
 

Et vous, parlez-vous encore wallon?

3
 
 

Courage aux Ardennais du coup !

4
 
 

"Je ne vous réponds pas, vous êtes une chaîne d’extrême droite", Paul Magnette refuse une interview à CNews

Lien: https://www.rtbf.be/article/je-ne-vous-reponds-pas-vous-etes-une-chaine-dextreme-droite-paul-magnette-refuse-une-interview-a-cnews-11259619

Source: @Dalipas@piaille.fr

#Belgique #Jlailu

@belgique@jlai.lu

5
6
 
 
7
 
 

Les étudiants qui sortent des sections latin et/ou grec ont plus de chances de réussir leurs études que les autres. C’est ce que montrent les dernières statistiques de réussite dans l’enseignement supérieur flamand. 61 % des élèves diplômés en grec et 53 % des élèves diplômés en latin obtiennent ainsi leur bac dans un délai de trois ans.

La différence avec les autres filières est frappante : les diplômés des filières économie, langues modernes et sciences humaines affichent un taux de réussite en première année d’à peine 20 %. Aux oubliettes, le latin et le grec ?

Ces résultants ne surprennent pas Fabienne Penninckx, professeur de latin et de grec à l’Athénée Fernand Blum (Schaerbeek).

“Étudier le latin et le grec est utile pour les futurs étudiants mais pas uniquement. La différence se marque surtout au niveau de la maîtrise de la langue. Les professeurs d’université constatent de plus en plus souvent que les étudiants ne comprennent pas bien les consignes et ont du mal à s’exprimer dans leurs réponses ou qu’ils manquent de nuance. Pour ça, l’apprentissage du latin et du grec est vraiment utile.”, explique-t-elle.

Mais les atouts liés à apprentissage de ces deux langues présentées cruellement comme mortes ne s’arrêteraient pas là. “Les cours de latin et de grec, c’est aussi l’apprentissage de l’esprit critique, de la philosophie, de la naissance de la démocratie et de notre mode de pensée actuel”, souligne l’enseignante. "Il faut arrêter de dire que tous les élèves qui ne veulent plus de l’école ont leur place dans le qualifiant”

Malgré ces nombreux attraits la section latin-grec peine pourtant à séduire les nouvelles générations d’élèves.

“Cette année, on a dû regrouper les élèves et de cinquième et de sixième secondaire dans une même classe parce qu’ils n’étaient pas assez nombreux. De moins en moins d’écoles proposent une option latin-grec et même pour le latin, ça devient compliqué de séduire les élèves. On a l’impression que les parents ne veulent plus que leurs enfants choisissent autre chose que les options scientifiques ou l’informatique de peur qu’ils ne puissent pas accéder à l’emploi autrement.” observe Didier Mazairac, préfet des études de l’Athénée Fernand Blum.

Notons que Le Pacte pour un enseignement d’excellence prévoit de rendre le latin obligatoire en secondaire jusqu’en troisième année. À partir de 2027, tous les élèves de deuxième et troisième secondaire auront quatre heures de français et deux heures de latin par semaine.

8
 
 

"C'est assez paradoxal, alors que la Wallonie n'a jamais fait autant pour le logement, le secteur de l'immobilier nous interpelle et nous demande de l'aider parce que la crise est sans précédent. Je peux le comprendre, mais nous avons déjà agi", explique le ministre wallon du Logement, Christophe Collignon (PS). Bien conscient "qu'il faudra, à l'avenir, réfléchir à la manière dont on conçoit l'habitat", le ministre veut tenter d'apporter des réponses au secteur immobilier. Pas certain que ça plaise. Récemment, plusieurs acteurs (construction, agents immobiliers, fédération du notariat, Union wallonne des architectes, etc.) ont remis un mémorandum au gouvernement wallon. Ils préconisent une nouvelle vision de la politique du Logement en Wallonie, garantissant à tous les citoyens l'accessibilité au logement et soutenant la transition énergétique. "Ils évoquent le fait qu'en quatre ans, les Wallons ont perdu 50 % de leur pouvoir d'achat immobilier, la construction et la rénovation d'un bien étant notamment devenues 25 % plus chères ces deux dernières années. Ils disent que les Wallons ont de plus en plus de mal à devenir propriétaires", argumente encore le ministre.

S'il partage les constats, Christophe Collignon précise que "cette situation ne touche pas seulement la Wallonie. Toute l'Europe est sous tension sur cette question". Les causes sont notamment "la crise énergétique, la remontée des taux d'intérêt et le prix des matériaux qui augmente". Il constate que "comme les banques ne prêtent plus la totalité de la somme nécessaire pour acheter une habitation, pour les jeunes, c'est compliqué". Et le Hutois d'ajouter que le secteur aussi va devoir revoir certaines choses : "Ils ont vécu pendant des années avec des marges qui sont impossibles désormais. Ils vont devoir apprendre à faire avec des marges moins importantes." Il répond également qu'une des solutions passera par l'Europe qui "doit en faire une priorité parce que le logement est un besoin primaire : l'Europe doit donner les moyens pour faire de la transition écologique dans ce secteur, une priorité".

Christophe Collignon déclare néanmoins qu'en Wallonie "on ne découvre pas le problème et on ne peut pas dire qu'on n'a rien fait". Il insiste sur le fait que le premier projet qu'il a mené a été de donner accès aux prêts sociaux à un plus grand nombre de personnes qu'avant. "Il faut se rendre compte que dans une zone à haute pression foncière, la valeur du bien que l'on peut acheter avec ce type de prêt va jusqu'à 405 000 euros. La collectivité sait difficilement faire mieux." Aujourd'hui, la Wallonie a donc 700 millions d'euros d'engagements sur ces prêts, dit-il. "Nous avons doublé le volume par rapport au passé."

Alors que, dans son mémorandum, le secteur immobilier demande des mesures fiscales innovantes, Collignon rétorque que le gouvernement a déjà agi dans ce sens. "Le ministre du Budget a fait passer l'abattement fiscal sur les droits d'enregistrement de 20 000 à 40 000 euros. Donc sur l'acquisitif, on ne peut pas dire qu'on n'a rien fait !" Revoir la logique du chèque habitat ?

Il déclare encore que de nombreux moyens ont été mis sur la table pour assurer la transition écologique, dans le logement public, mais aussi dans le logement privé avec le régime de primes : "Les montants sont conséquents." Il rappelle que, comme le demande le mémorandum, il a lancé des programmes d'achats de logements en PPP (partenariat public-privé).

Pour l'avenir, il conclut que, de son point de vue, "chacun va devoir comprendre qu'il faudra désormais construire de l'habitat petit et plus en hauteur". Il préconise enfin de revoir la manière dont on travaille avec le chèque habitat (déduction fiscale sur la durée de l'amortissement). "Ce mécanisme n'existe plus dans les autres régions : ne devrait-on pas utiliser les 800 millions du chèque habitat pour financer l'aide à l'achat et plus l'amortissement ?"

9
10
 
 

lesoir.be « Pourquoi les élèves sortent-ils du secondaire incapables de parler correctement le néerlandais ? » Par Charlotte Hutin 10–12 minutes Dans le cadre de l’opération « pourquoi », les abonnés du « Soir » ont soumis plus de 1.000 questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Guy (Onhaye). Article réservé aux abonnés pyt-5051_pythienpont_20230905123416_jsvhurcs251ha4rd7gf8tgm8a2 LESOIR. Charlotte Hutin Journaliste au service Société Publié le 21/09/2023 à 07:20 Temps de lecture: 5 min bandeau_pq_V03.jpg

Selon le baromètre de langue Taalbarometer mené par la Vrije Universiteit Brussel (VUB) en 2018, seuls 7,8 % des Bruxellois francophones âgés de 18 à 30 ans maîtrisent le néerlandais. Ils étaient 20 % en 2011. Il faut dire qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles, les élèves optent de moins en moins pour le néerlandais. A la rentrée 2022-2023 (dernier chiffre disponible), seuls 47,5 % des élèves francophones en Wallonie et à Bruxelles ont choisi le néerlandais comme première langue moderne dans le secondaire. Sachant qu’en Région bruxelloise, le néerlandais est obligatoire dès la 3e primaire, contrairement à la Wallonie, où il n’y a pas (encore) d’obligation du choix de la langue. Entre la pénurie de profs et l’hétérogénéité des classes, Pauline Degrave, professeure de didactique du néerlandais (UCLouvain), évoque les contraintes qui pèsent sur l’apprentissage de cette langue.

Est-il vrai que les francophones sortent du secondaire en étant incapables de parler la langue de Vondel ?

Il faut évidemment nuancer le terme incapables et regarder plus précisément ce qui se joue au niveau de la production orale. Un élève ayant suivi du néerlandais toute sa scolarité, à raison de quatre heures par semaine, devrait obtenir un niveau B1+ à la fin de l’obligation scolaire. Selon le Cadre européen commun de référence pour les langues, il est notamment attendu, avec un niveau B1, d’être capable de « prendre part sans préparation à une conversation sur des sujets familiers ou d’intérêt personnel ou qui concernent la vie quotidienne ».

Ce niveau est-il atteint à la fin de l’école secondaire ?

Actuellement, il n’y a pas d’épreuve commune à la fin des études secondaires en Fédération Wallonie-Bruxelles qui permet d’attester le niveau des élèves mais, de notre expérience, nous observons que des élèves arrivent bel et bien à atteindre ce niveau (et parfois à le dépasser). Nous sommes par contre trompés par nos attentes : on souhaiterait qu’après six ans d’apprentissage, parfois plus, les élèves arrivent à parler de manière très fluide, sur des sujets complexes, avec une très belle prononciation, et pouvant s’adresser à des locuteurs ne parlant pas une forme standard du néerlandais. Mais ce n’est pas le niveau visé.

Comment expliquer que certains n’atteignent pas ce niveau ?

L’apprentissage d’une langue est influencé par plusieurs facteurs. Prenons l’exemple du foot. Si un enfant commence ce sport et que tout son entourage lui dit que « le foot, c’est pas terrible », que son entraîneur n’est pas doué ou que l’enfant n’a pas confiance en lui, il ne va pas atteindre le but. Pour revenir au néerlandais, la Belgique francophone cumule de nombreux facteurs négatifs. La Flandre est évoquée pour sa politique, souvent négativement, plutôt que pour sa culture. Lorsqu’un enfant commence le néerlandais, au mieux ses parents lui diront que « c’est très utile, mais qu’eux n’y sont jamais arrivés », voire que « cette langue ne sert à rien, contrairement à l’anglais ». L’enfant arrive avec un a priori négatif vis-à-vis de cette langue. Les enseignants doivent dépasser de nombreux filtres, redoubler d’efforts pour susciter l’intérêt des élèves.

La motivation n’explique pas tout. Qu’en est-il de l’apprentissage ?

Déjà, si on compare le néerlandais à l’anglais, le premier est plus facile à différents niveaux : la conjugaison est plus simple, la prononciation diffère moins de l’écrit. Il est clair que la structure de la phrase et le vocabulaire sont compliqués, mais linguistiquement parlant, ce n’est pas plus difficile. Le francophone est tout à fait capable d’apprendre le néerlandais. Par contre, bien plus que dans les classes d’anglais, les enseignants sont confrontés à des niveaux très différents entre les élèves. Certains ont commencé en troisième primaire à Bruxelles, d’autres en cinquième primaire en Wallonie ou en première secondaire, et ce petit monde se retrouve dans des classes de 25 élèves. Or, pour apprendre, l’élève doit trouver un intérêt dans la tâche et une possibilité de dépassement. Idéalement, il faudrait leur donner plus de temps de parole et travailler aussi la prononciation. Avec de grosses classes, c’est un vrai défi. Et contrairement à l’anglais par exemple, la plupart des élèves francophones n’ont pas, ou très peu, de contact avec le néerlandais en dehors des heures de cours.

La pénurie de profs de néerlandais a-t-elle un impact sur le niveau des élèves ?

Inévitablement… La pénurie est telle que les cours peuvent être interrompus plusieurs mois. Les écoles sont contraintes de recruter des personnes qui n’ont pas été formées : elles engagent par exemple des gens qui ont simplement travaillé dans une entreprise flamande. La didactique en langue est de plus en plus passée sous silence. Pourtant, il vaut mieux quelqu’un qui n’est pas natif de la langue et qui a une très bonne maîtrise de la langue et de la didactique que des natifs qui maîtrisent parfaitement la langue, mais qui ne savent pas comment enseigner. Il faut absolument soutenir les enseignants engagés sans titre pédagogique en leur donnant accès à des formations continues.

Le gouvernement veut imposer le néerlandais pour toutes et tous dès la troisième primaire. Est-ce une bonne chose ?

La question de l’âge est toujours débattue. Il est plus facile d’apprendre une langue pendant l’enfance, mais des adultes parviennent à avoir un très bon niveau de langue étrangère malgré un apprentissage tardif. Par contre, afin d’assurer un continuum dans le parcours, éviter les classes hétérogènes, cette obligation est vraiment très intéressante. Actuellement, le choix du néerlandais ou de l’anglais comme première langue, de même pour les écoles en immersion, reproduit les inégalités socio-économiques. Ce sont les élèves de milieux plus favorisés qui choisissent le néerlandais et qui auront accès à certains postes par la suite. Imposer le néerlandais, c’est aussi contribuer à réduire les inégalités sociales. Le problème reste évidemment la pénurie d’enseignants. Cet article répond également à Jean (Waterloo), Jef (Ganshoren), Elisabeth (Barcelone), Karin (Bruxelles) et Régis (Paifve), qui ont posé une question similaire.

11
 
 

lalibre.be Quelle preuve scientifique de l’efficacité des nouveaux rythmes scolaires francophones ? La ministre germanophone... Monique Baus 4–5 minutes

On en parle plus rarement, mais en Communauté germanophone aussi, la question des rythmes scolaires fait l’objet d’une intense réflexion. “Avec sa décision de modifier le rythme de l’année scolaire en alternant sept semaines de cours et deux semaines de vacances, la Communauté française a mis le reste du pays devant le fait accompli, regrette la ministre germanophone de l’Éducation, Lydia Klinkenberg, avec des conséquences considérables pour de nombreuses personnes et, en particulier, des difficultés d’organisation pour les écoles, les enseignants et les parents.” Là également, tous ceux qui doivent jongler avec les calendriers différents de plusieurs communautés sont concernés. “J’ai dit à plusieurs reprises à mon homologue de la Communauté française que je souhaitais une approche coordonnée. Je cherche une solution et je suis ouverte à un changement de notre part, mais seulement s’il profite manifestement à nos élèves.”

La ministre ProDG (Partei der Deutschsprachigen Belgien, ou pro-communauté germanophone en français) s’interroge sur le sens et les avantages d’une telle réforme. C’est pourquoi elle avait commandé un rapport scientifique sur l’état actuel de la gestion chronobiologique du temps scolaire. Ce rapport a été rédigé par trois spécialistes de la question, issues de différentes universités internationales. Il a été présenté la semaine passée. Caroline Désir sur la réforme des rythmes scolaires : "Les retours des élèves et des enseignants sont très positifs" ”Actuellement, aucune preuve ni pour ni contre”

Dans leur étude, les expertes affirment qu’il n’existe actuellement “aucune preuve scientifique ni pour, ni contre le rythme 7/2 de la Communauté française”. Comment savoir que le rythme 7/2 francophone est bénéfique, s’il n’a jamais été testé, demandent-elles, suggérant d’en réaliser une évaluation scientifique. Les chercheuses recommandent en outre expressément “une vision holistique de la gestion du temps scolaire qui tienne compte à la fois des rythmes annuels et des rythmes quotidiens des apprenants”. On se souviendra que telle était aussi la recommandation exprimée, côté francophone, dans l’étude de faisabilité de la réforme des rythmes rédigée en 2018 par la Fondation Roi Baudouin.

“Dans le rapport, explique encore la ministre, les effets du nouveau rythme scolaire sur les performances physiques et mentales des enfants et des jeunes âgés de 2,5 à 21 ans ont également été examinés. Les expertes soulignent les différences entre l’horloge interne des écoliers de maternelle et de primaire, et celle des élèves de secondaire. Elles vont jusqu’à conseiller des heures de début de cours différentes d’un niveau à l’autre.” Dans le même ordre d’idées, elles suggèrent d’améliorer l’exposition à la lumière au quotidien et de prendre en compte la luminosité pour planifier les heures de cours et les jours de congé. Enfin, elles conseillent de ne pas enseigner ni tester des matières importantes pendant les premières heures de la journée. ”Pour éviter trois rythmes scolaires différents en Belgique”

“Lorsque nous parlons du rythme de l’année scolaire, il faut donc aussi penser au rythme quotidien, estime Lydia Klinkenberg. Cela rend le projet encore plus complexe. Il est désormais évident que si nous changeons le rythme de l’année scolaire, nous ne devons pas le faire de manière totalement indépendante du nouveau rythme de nos voisins francophones afin de réduire les inconvénients liés au décalage entre les Communautés.” Mais la ministre germanophone ne fera rien dans l’immédiat. “Pour éviter que nous ayons bientôt trois rythmes scolaires différents en Belgique, je suivrai la recommandation des chercheuses et proposerai aux autres ministres de l’Éducation que le rythme annuel francophone soit contrôlé scientifiquement.”

C’est d’autant plus important qu’une large concertation menée l’année passée en Communauté germanophone, auprès d’une septantaine d’acteurs du secteur, a montré qu’une large majorité de ceux-ci se sentent à ce stade incapables de se prononcer sur la question.

12
 
 

lalibre.be L’anglais comme langue d’enseignement universitaire divise la Flandre Jacques Hermans 3–4 minutes

La mondialisation des échanges repose sur une utilisation massive de l’anglais. C’est la langue des affaires, qu’on appelle parfois “globish” (pour global English), celle qui est utilisée partout. Elle devrait donc faire partie du bagage éducatif de ceux qui veulent pouvoir participer à ce monde très connecté. C’est pour cette raison que des pressions de plus en plus fortes se manifestent pour que l’anglais devienne une langue privilégiée dans l’enseignement supérieur.

Dernier événement en date : ce mercredi, lors de son discours à l’ouverture de la nouvelle année académique, le recteur de la KU Leuven, Luc Sels, a plaidé pour un dédoublement de tous les baccalauréats dans une autre langue que le néerlandais d’ici à 2040. Pour le recteur, la généralisation de cours donné en anglais permettra d’augmenter le nombre d’étudiants étrangers et dès lors améliorer la qualité de la recherche au sein des universités flamandes.

Pour arriver à l’objectif, le recteur louvaniste propose que le nombre de formations en baccalauréat en langues étrangères augmente de 3 % à chaque législature – la question se pose moins pour les masters qui sont déjà bien plus fréquemment donnés dans une langue étrangère. Il demande aussi au prochain gouvernement de mettre en place un groupe de travail pluridisciplinaire dont la mission est de réfléchir à une politique linguistique adaptée à aujourd’hui. En Flandre, on ne rigole pas avec l’apprentissage du français Libéraux et nationalistes divisés

Les libéraux flamands ont fait savoir par communiqué qu’ils soutenaient les propos du recteur de la KU Leuven. Lors de la formation du gouvernement flamand, l’Open VLD avait d’ailleurs réclamé davantage de filières baccalauréat en anglais dans l’enseignement supérieur en Flandre. Les libéraux flamands souhaitent que l’offre soit moins “identitaire” et “plus orientée à l’international”. “À l’heure actuelle, toutes les formations en langue étrangère doivent avoir leur pendant en néerlandais. C’est trop strict. Cette réglementation unilatérale fait que la Flandre perd de précieux talents”, affirment la députée flamande Gwendolyn Rutten et le président intérimaire du parti, Tom Ongena.

Le ministre flamand de l’Enseignement Ben Weyts (N-VA) n’est cependant pas très enthousiaste, c’est le moins que l’on puisse dire, à l’idée d’accorder plus de place à l’anglais dans les universités flamandes, confirme Michaël Devoldere, son porte-parole. “En ces temps où la qualité de l’enseignement est mise sous pression, il faut valoriser le néerlandais du début à la fin des études. Parfois on met trop l’accent sur l’aspect international et trop peu sur le droit de nos jeunes à bénéficier d’une formation dans leur propre langue, le néerlandais. Il faut un bon équilibre entre l’international et la qualité de l’enseignement accessible à tous”, résume le ministre nationaliste.

13
14
15
16
17
18
 
 

Jamais un court n'aura autant clivé la population

19
20
21
 
 

Guide pour l’Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evras) : les critiques sont-elles fondées ?

https://www.rtbf.be/article/guide-pour-leducation-a-la-vie-relationnelle-affective-et-sexuelle-evras-les-critiques-sont-elles-fondees-11252066#1

#Belgique #Evras #Jlailu

@belgique@jlai.lu

22
23
 
 

"J’peux pas, j’ai cinéma" : 21.000 places de cinéma à 1 euro à Bruxelles et en Wallonie en septembre

Source: https://jaicinema.app.infinitix.be/

#Cinéma #Belgique #Jlailu

@belgique@jlai.lu

24
 
 

Réforme de la taxe de mise en circulation : voici combien vous payerez en fonction de votre véhicule

Source: https://moustique.lalibre.be/actu/belgique/2023/09/06/reforme-de-la-taxe-de-mise-en-circulation-voici-combien-vous-payerez-en-fonction-de-votre-vehicule-269261

Le parlement wallon a adopté mercredi, lors de sa première réunion plénière après les vacances d'été, le projet de décret réformant la taxe de mise en circulation au sud du pays.

#Belgique #Mobilite #Jlailu

@belgique@jlai.lu

25
 
 

Bruxelles: une application regroupant tous les moyens de transport va voir le jour

Lien: https://moustique.lalibre.be/actu/belgique/2023/09/06/bruxelles-une-application-regroupant-tous-les-moyens-de-transport-va-voir-le-jour-269271

Les différents moyens de transport disponibles à Bruxelles, publics et privés, sont désormais réunis dans la nouvelle application "Floya", ont annoncé la Stib et la ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt mercredi lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Cette application "Mobility as a service" (Maas), développée par la société Eviden/trafi, est la première application multimodale grand public en Belgique, indique la Stib.

#Bruxelles #Belgique #Jlailu

@belgique@jlai.lu

view more: next ›